La pédagogie Charlotte Mason

Avant de vous présenter la pédagogue Charlotte Mason, il est important de préciser un point fondamental pour l’équipe de Vivre en Famille : notre site est neutre en matière de religion. Nous respectons le droit de chacun de pratiquer le culte qu’il souhaite. Bien que certaines personnalités ayant contribué à l’éducation des enfants dans le passé aient été influencées par des pensées spirituelles, nous présentons simplement ces faits sans mettre en avant aucun courant religieux. De même, nous sommes conscients que certains pédagogues ont pu utiliser des termes irrespectueux envers les enfants, même si leurs idées pédagogiques étaient positives. En tant qu’équipe de recherche et de décryptage, notre objectif est de mieux faire connaître celles et ceux qui ont contribué au milieu de la pédagogie et de permettre une meilleure compréhension de l’évolution de l’éducation au cours de l’Histoire.

Maintenant que ce point est précisé, je vous invite à venir à la rencontre de la pédagogue Charlotte Mason.

Article et données mises à jour le : 26 mars 2024

Charlotte Mason était donc une pédagogue britannique qui a vécu à la fin du 19e siècle. Au cours de ses premières années d’enseignement, Charlotte Mason met en valeur sa philosophie éducative qui se veut respectueuse des enfants, les considérant comme des personnes dès leur naissance. Elle considère également qu’il est primordial de nourrir l’esprit des enfants grâce à de la littérature vivante ainsi que des connaissances vitales pour l’enfant, plutôt que sur des faits dénués de sens pour lui. 

La pédagogie de Charlotte Mason est très pratiquée dans les pays anglo-saxons. En France, elle reste encore méconnue, toutefois certaines familles qui pratiquent l’IEF (Instruction en Famille) l’ont adoptée pour leurs enfants. 

Dans cet article, je vais vous présenter cette femme, sa pédagogie ainsi que les principes qu’elle soutient pour le bien-être des enfants.

Qui était Charlotte Mason?

Nous remontons en 1858, Charlotte Mason a alors 16 ans et elle vient de perdre sa mère. Un an plus tard, son père décède également. Pendant son enfance, Charlotte Mason a essentiellement été instruite à la maison par ses parents. À la suite du décès de ses parents, elle suit une formation pour devenir institutrice et, pendant plus de dix ans, elle enseigne à la William Davison Infantine School de Worthing.

C’est dans cet établissement et lors de cette décennie d’enseignement que Charlotte Mason met en place une nouvelle éducation. Une éducation ouverte à tous. Elle veut que tous les enfants, quelle que soit leur classe sociale, riches comme pauvres, puissent apprendre autant un métier que les arts et la littérature (qui, à cette époque, étaient l’apanage des riches). 

Pendant trois ans, elle est gouvernante principale du Bishop Otter Elementary Teacher Training College for Gentlewoman à Chichester. Cependant, elle se voit obligée de démissionner pour des raisons de santé. À partir de 1885, elle donne des conférences destinées aux femmes qui souhaitent participer à l’éducation à domicile de leurs enfants. 

En 1887, elle crée également la Parent’s Educational Union (Association pédagogique des parents). Cette association a pour objectif de venir en aide aux parents et de leur apporter des clés pour les accompagner dans l’éducation de leurs enfants. L’association devient nationale en 1892 et prend le nom de Parents’ National Education Union.

De cette association, la revue « Parents » Review » voit le jour. Journal dont elle est la rédactrice en chef. 

En 1891, elle part s’installer à Ambleside. Là-bas, elle crée la House of Education (la Maison de l’Éducation). Cette école forme les gouvernantes, les précepteurs ainsi que toutes les personnes exerçant un métier du monde de l’enfance. En plus de former les personnes travaillant avec de jeunes enfants, l’établissement d’Ambleside crée des programmes afin de fournir des programmes par correspondance aux parents vivant à l’étranger et éduquant leurs enfants. Cette école a été renommée Charlotte Mason College à sa mort en 1923.

La devise de l’école Charlotte Mason : « Je suis, je peux, je dois, je veux »

La méthode éducative de Charlotte Mason

Charlotte Mason croit donc que l’éducation ne se limitait pas à se former pour un emploi, à réussir un examen ou à entrer dans de grandes écoles. Pour elle, l’éducation est de découvrir qui nous sommes, comment nous nous situons à la fois parmi les êtres humains, mais aussi dans l’univers créé par Dieu. Elle croit ainsi que les enfants sont capables de gérer des idées et des connaissances.

Pour Charlotte Mason, les enfants ne sont pas des sacs vides à remplir d’informations. Elle encourage une exposition de première main à de grandes et nobles idées à travers des livres dans chaque matière scolaire, et à travers l’art, la musique et la poésie.

La devise de la philosophie Charlotte Mason : « L’éducation est une discipline, une atmosphère, une vie »

Les méthodes d’enseignement de Charlotte Mason

D’après les ouvrages de Charlotte Mason, son enseignement comprend :

La narration

La narration consiste à raconter une histoire. Cela peut se faire à l’oral, à l’écrit, ou encore par le dessin. Plutôt que de répondre à des questions de compréhension, l’enfant doit alors synthétiser ce qu’il a plu, organiser sa pensée, et raconter avec ses propres mots afin de s’approprier cette nouvelle connaissance. 

Le travail de copie

Pour Charlotte Mason, le travail d’écriture est enseigné à travers des textes issus de livres lus par l’enfant. Ainsi, de sa plus belle écriture, l’enfant recopie pendant quelques minutes ces phrases qui lui permettent aussi d’apprendre à se concentrer et perfectionner son travail.

La vie en plein air et l’étude de la nature

La vie en plein air a une place fondamentale dans la pédagogie de Charlotte Mason. Illimitée pour les moins de six ans, de plusieurs heures pour les plus grands, chaque journée doit être rythmée par ces temps à l’extérieur par tous les temps et dans différents environnements. 

Ces temps passés dehors sont considérés comme une nécessité éducative pour Charlotte Mason afin de mieux comprendre la création de Dieu et d’en prendre soin. Par ailleurs, elle considère que la nature participe à l’équilibre physique, psychologique et cognitif de l’enfant. 

Selon Charlotte Mason, ces moments passés à l’extérieur sont propices à la tenue d’un « cahier vivant » dans lequel l’enfant va pouvoir dessiner ce qu’il a vu et y ajouter des phrases de description. Un savant mélange d’écriture et d’art.

Le comportement

Pour Charlotte Mason, enseigner avec bienveillance certains comportements est important. Ainsi, elle encourage les enfants à apprendre à développer leur attention, leur mémoire ou encore la perfection de leur réalisation. Toutefois elle tient aussi à ce que l’enfant fasse preuve de bonté, de bonne humeur, de respect, de ponctualité, de douceur, de propreté, d’élégance, d’obéissance, de douceur, d’amour de la vérité. 

Les living books

Plutôt que des manuels scolaires, Charlotte Mason préfère les livres vivants pour véhiculer des idées. Les living books sont écrits par des passionnés qui savent donner vie à un sujet. Ces livres vivants, intemporels et universels, contiennent le meilleur matériel, les meilleurs esprits ou du moins la véritable histoire de quelqu’un qui était là ou a un réel intérêt pour le sujet. 

Ces livres d’une grande qualité littéraire permettent à l’enfant de développer ses connaissances dans de nombreux domaines comme les sciences, la géographie, l’Histoire ou encore les mathématiques. 

« Je n’hésite pas à dire que toute l’éducation d’un enfant doit être assurée par les meilleurs livres de littérature disponibles. Ses livres d’Histoire doivent être écrits avec la lucidité, la concentration, la conviction personnelle, la franchise et l’admirable simplicité qui caractérisent les œuvres de valeur littéraire. » (volume 6, p. 339)

De courtes leçons

Le programme de Charlotte Mason prévoit des leçons courtes. De 10 à 20 minutes par matière pour les plus jeunes (un peu plus longues pour les enfants plus âgés). Pour elle, il est préférable de mettre l’accent sur une excellente exécution et une pleine attention. Cette courte durée permet à l’enfant de poursuivre et d’approfondir ses centres d’intérêt pendant son temps libre.

La dictée

La dictée passe par la lecture d’un passage d’un livre que l’enfant a lu et dont il a pris le temps d’étudier chaque mot. Lors de la transcription, l’enfant apprend l’orthographe et renforce ses compétences de grammaire (concept qu’elle trouve compliqué et qu’elle invite à intégrer à partir de l’âge de dix ans).

L’éveil artistique

Au-delà de la littérature, les enfants sont exposés à de grands esprits à travers l’étude des peintures ou encore de la poésie. L’éveil musical est quant à lui enseigné avec l’écoute attentive de morceaux de grands compositeurs. 

Les mathématiques

Pour les mathématiques, l’accent est mis sur la capacité de l’enfant à raisonner. L’enfant est donc invité à manipuler des objets et à comprendre concrètement comment les mathématiques sont appliquées dans la vie quotidienne.

La Bible

Charlotte Mason est chrétienne et évidemment, pour elle, l’étude de la Bible a une place importante. La méthode est simple : lire chaque jour un passage des Écritures.

L’Histoire

Par ailleurs, et grâce aux living books, Charlotte Mason invite l’enfant à mettre en place un « Livre des Siècles » dans lequel il pourra dessiner tout ce qu’il apprend (personnage, évènements…) en Histoire sur une frise chronologique. 

La géographie

La géographie s’apprend aussi dans les living books. Et pour mieux l’intégrer et la comprendre, l’enfant réalise des cartes illustrées par des légendes. 

Les langues étrangères

Charlotte Mason encourage la maîtrise d’au moins une autre langue (et pour ses étudiants, le français) et l’étude du latin. Cette langue étrangère doit s’apprendre à travers des activités vivantes. 

Les 20 principes de la philosophie éducative de Charlotte Mason

Charlotte Mason a résumé ses idéaux éducatifs en 20 principes. Toute personne qui souhaite appliquer la pédagogie de Charlotte Mason est invitée à tendre vers ces principes : 

1 — Les enfants sont des personnes dès la naissance

2 — Ils ne naissent ni bons ni mauvais, mais avec des possibilités de bien et de mal.

3 — Les principes d’autorité d’une part, et d’obéissance de l’autre, sont naturels, nécessaires et fondamentaux ; mais —

4 —… ces principes sont limités par le respect dû à la personnalité des enfants, sur laquelle il ne faut pas empiéter, que ce soit par l’usage direct de la peur ou de l’amour, de la suggestion ou de l’influence, ou en jouant indûment sur un quelconque désir naturel.

5 — Par conséquent, nous sommes limités à trois instruments éducatifs — l’atmosphère de l’environnement, la discipline de l’habitude et la présentation des idées vivantes. 

La devise est : « L’éducation est une atmosphère, une discipline et une vie ».

6 — Quand nous disons que “l’éducation est une atmosphère”, nous ne voulons pas dire qu’un enfant doit être isolé dans ce qu’on peut appeler un “milieu-enfant” particulièrement adapté et préparé, mais qu’il faut tenir compte de la valeur éducative de son atmosphère familiale, tant en ce qui concerne les personnes que les choses, et doit le laisser vivre librement dans ses propres conditions. Cela abêtit un enfant de ramener son monde au niveau de l’enfant.

7 — Par “l’éducation est une discipline”, nous entendons la discipline des habitudes, formées de manière définitive et réfléchie, qu’il s’agisse d’habitudes d’esprit ou de corps. Les physiologistes nous parlent de l’adaptation des structures cérébrales aux lignes de pensée habituelles, c’est-à-dire à nos habitudes.

8 — En disant que “l’éducation est une vie”, le besoin de subsistance intellectuelle et morale aussi bien que physique est implicite. L’esprit se nourrit d’idées, et donc les enfants devraient avoir un programme généreux.

9 — Nous soutenons que l’esprit de l’enfant n’est pas un simple sac pour contenir des idées ; mais c’est plutôt, si l’on peut admettre l’image, un organisme spirituel, avide de toute connaissance. C’est son régime alimentaire propre, avec lequel il est prêt à s’occuper ; et qu’il peut digérer et assimiler comme le corps fait des aliments.

10 — Une doctrine herbatienne, que l’esprit est un réceptacle, met l’accent sur l’éducation (la préparation de la connaissance en incitant des morceaux dûment ordonnés) sur l’enseignant. Les enfants instruits selon ce principe risquent de recevoir beaucoup d’enseignement avec peu de connaissances ; et l’axiome de l’enseignant est : “ce qu’un enfant apprend importe moins que la façon dont il l’apprend”.

11 — Mais nous, croyant que l’enfant normal a des facultés d’esprit qui le rendent apte à s’occuper de toutes les connaissances qui lui sont propres, lui donnons un programme complet et généreux ; en veillant seulement à ce que toutes les connaissances qui lui sont offertes soient vitales, c’est-à-dire que les faits ne sont pas présentés sans leurs idées informatrices. De cette conception découle notre principe selon lequel,

12 — “L’éducation est la science des relations” ; c’est-à-dire qu’un enfant a des relations naturelles avec un grand nombre de choses et de pensées : nous l’entraînons donc sur des exercices physiques, des connaissances de la nature, des travaux manuels, de la science et de l’art, et sur de nombreux livres vivants, car nous savons que notre affaire n’est pas de lui apprendre tout sur n’importe quoi, mais de l’aider à valider autant que possible « ces affinités innées qui modèlent notre nouvelle existence aux choses existantes.’

13 — Dans l’élaboration d’un PROGRAMME pour un enfant normal, quelle que soit sa classe sociale, trois points doivent être pris en compte :

(a) Il a besoin de beaucoup de connaissances, car l’esprit a autant besoin de nourriture que le corps.

(b) Les connaissances doivent être diverses, car la similitude dans le régime mental ne crée pas l’appétit (c’est-à-dire la curiosité)

(c) La connaissance doit être communiquée dans une langue bien choisie, car son attention répond naturellement à ce qui est transmis sous forme littéraire.

14 — Comme la connaissance n’est pas assimilée tant qu’elle n’est pas reproduite, les enfants doivent ‘raconter’ après une seule lecture ou audition : ou doivent écrire sur une partie de ce qu’ils ont lu.

15 — Une seule lecture est exigée, parce que les enfants ont naturellement un grand pouvoir d’attention ; mais cette force est dissipée par la relecture des passages, et aussi, par le questionnement, le résumé. etc.

En agissant sur ces points et sur quelques autres dans le comportement de l’esprit, nous constatons que l’éducabilité des enfants est infiniment plus grande qu’on ne l’a supposé jusqu’ici, et ne dépend que peu de circonstances telles que l’hérédité et le milieu.

L’exactitude de cette affirmation n’est pas non plus limitée aux enfants intelligents ou aux enfants des classes instruites : des milliers d’enfants dans les écoles élémentaires répondent librement à cette méthode, qui est basée sur le comportement de l’esprit.

16 — Il y a deux guides d’autogestion morale et intellectuelle à offrir aux enfants, que l’on peut appeler ‘la voie de la volonté’ et ‘la voie de la raison’.

17 — La voie de la volonté : Il faut apprendre aux enfants 

(a) à faire la distinction entre « je veux » et « je ferai ». 

(b) Que la manière d’avoir une volonté efficace est de détourner nos pensées de ce que nous désirons, mais que nous ne voulons pas. 

(c) Que la meilleure façon d’orienter nos pensées est de penser ou de faire quelque chose de tout à fait différent, divertissant ou intéressant. 

(d) Qu’après un peu de repos de cette manière, la volonté retourne à son travail avec une nouvelle vigueur. (Cet accessoire de la volonté nous est familier sous le nom de diversion, dont le rôle est de nous soulager pendant un certain temps de l’effort de la volonté, afin que nous puissions à nouveau ‘vouloir’ avec une puissance supplémentaire. L’utilisation de la suggestion comme aide à la volonté consiste à être déconseillée, car tendant à abrutir et à stéréotyper le caractère, il semblerait que la spontanéité soit une condition du développement, et que la nature humaine ait besoin de la discipline de l’échec aussi bien que du succès.)

18 — La voie de la raison : Nous apprenons aussi aux enfants à ne pas ‘s’appuyer (avec trop de confiance) sur leur propre compréhension’ ; car la fonction de la raison est de donner la démonstration logique 

(a) de la vérité mathématique, (b) d’une idée initiale, acceptée par la volonté. 

Dans le premier cas, la raison est, pratiquement, un guide infaillible, mais dans le second, elle n’est pas toujours sûre ; car, que cette idée soit juste ou fausse, la raison la confirmera par des preuves irréfragables.

19 — Par conséquent, les enfants devraient apprendre, à mesure qu’ils deviennent suffisamment mûrs pour comprendre un tel enseignement, que la principale responsabilité qui repose sur eux en tant que personne est l’acceptation ou le rejet des idées. Pour les aider dans ce choix, nous leur donnons des principes de conduite et un large éventail de connaissances qui leur conviennent. Ces principes devraient épargner aux enfants une partie de la pensée lâche et de l’action insouciante qui font que la plupart d’entre nous vivent à un niveau inférieur à celui dont nous avons besoin.

20 — Nous ne permettons à aucune séparation de grandir entre la vie intellectuelle et ‘spirituelle’ des enfants, mais leur enseignons que l’Esprit Divin a un accès constant à leur esprit et est leur Aide Continuelle dans tous les intérêts, devoirs et joies de la vie.

Les livres de Charlotte Mason

Tout au long de sa vie, Charlotte Mason a écrit des ouvrages destinés aux parents et aux personnes qui accompagnent les enfants. Parmi ses livres, vous pouvez trouver ‘Home Education’ dans lequel elle parle de l’éducation et de l’instruction des enfants de 0 à 9 ans. Dans ‘Parents and children’, elle aide les parents dans leur rôle d’éducateur. Vous trouvez son programme scolaire détaillé dans ‘School Education’. Elle s’adresse aussi aux enfants dans son livre ‘Ourselves’ dans lequel elle parle de connaissance de soi, de maîtrise de soi. Dans son cinquième ouvrage ‘Formation of character’, elle aborde l’importance des bons comportements, des bonnes manières, des bonnes qualités. Enfin, dans son dernier ouvrage ‘Towards of philosophy of education’, elle offre une vue d’ensemble de son approche pédagogique.

Malheureusement, tous ses livres n’ont pas été traduits en français. Bonne nouvelle pour vous : Laure Laffon, auteure du blog Petits Homeschoolers, a fait un gros travail de traduction de certains passages des livres de Charlotte Mason. 

La pédagogie Charlotte Mason 1 

La pédagogie Charlotte Mason 2

Vous retrouverez également de nombreuses ressources sur le site Charlotte Mason France.

Aujourd’hui, le travail de Charlotte Mason est présent dans de nombreux établissements et foyers anglo-saxons. En France, sa pédagogie reste encore méconnue. Malgré tout, des familles en IEF ont adopté sa philosophie et en font profiter chaque jour leurs enfants.


Retrouvez les groupes facebook IEF dédiés à la pédagogie Charlotte Mason :


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2 réponses sur “La pédagogie Charlotte Mason”

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