Confinement, séparatisme et… continuité (ou continuum)

Il est vain et épuisant de lutter contre une situation qui nous échappe… alors, pourquoi ne pas saisir cette opportunité de vivre différemment ?

D’un seul coup, la vie de notre enfant (ainsi que la nôtre d’ailleurs) n’est plus guidée par une foultitude d’activités qui remplissent les trous et comblent le vide de nos existences. Nous ne pouvons plus confier ce que nous avons de plus précieux à la responsabilité d’inconnus – aussi bienveillants puissent-ils être.

Il est alors temps de se poser une question essentielle : pourquoi et comment en sommes-nous arrivés là ? à cette débauche indécente d’activités, à ce « devoir toujours avoir quelque chose au programme », à cet irrépressible besoin de remplir nos journées, toujours plus ? Pourquoi est-ce qu’on évite ainsi de passer du temps avec nos enfants ? Qu’est-ce qui manque tant à nos vies ?

L’Amour ! ainsi que l’écrivait Valérie Vayer dans son livre « à moi ! lorsque l’égo paraît », nous sommes des « handicapés de l’Amour ».

Le séparatisme : une question de culture

Le séparatisme en France c’est un mode de vie, un véritable sport national, inculqué dès la naissance, et savamment entretenu par toutes les institutions qui nous entourent – que l’on parle d’institutions administratives ou des acquis sociétaux que trop peu de personnes osent remettre en question.

Le séparatisme, c’est dès la vie intra-utérine : via par exemple les injonctions de nos propres parents/cousins/tantes, gynécos, médias etc, qui, en toute bienveillance, nous expliquent qu’il ne faudra pas trop le porter/câliner/répondre à ses besoins, et surtout bien penser à le laisser pleurer et à lui apprendre la frustration, etc.

 
 
 
 
 
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En mode pré-partum, c’est aussi par exemple via tous les appels du pied lancés par les commerciaux pour (c’est juste un exemple parmi d’autres) faire une magnifique chambre au bébé. Une chambre qui rendra trop bien sur les photos, certes, mais franchement, pour un bébé de 1 mois, même 3, même 6, même 18 mois, les petits papillons mauves sur le mur de sa chambre, l’attrape-rêves clignotant ou le lit-cabane dernier cri, il ne les a pas demandé. Ce qui lui importe à ce bébé, ce qui importe à tous les bébés, ce qu’il demande, réclame, quotidiennement, ce qui est magnifique pour eux, ce qui est en fait un besoin vital commun,… ce sont les bras de leurs parents, le giron de leur mère, les regards remplis d’Amour, les réponses de ses parents, rapides, constantes et inconditionnelles à leurs besoins primaires de nouveau-né. Les nouveaux-nés savent exprimer leurs besoins, c’est naturel, biologique. C’est savoir écouter dès que l’on devient parent qui est plus difficile car cela demande beaucoup de déconditionnement, de développement personnel, d’apprendre à écouter et accueillir les émotions de son propre enfant intérieur.

A propos de l’écoute, sur le blog d’Enfances Épanouies : « IL N’ÉCOUTE JAMAIS RIEN ! » – ÉCOUTER SON ENFANT POUR RESPECTER QUI IL EST.

Quand vient le temps de la naissance, on ne compte pas les injonctions sociales, familiales, « amicales », médicales, politiques, religieuses, pour accoucher en structure hospitalière, ultra médicalisée. Une structure conçue pour donner la vie Humaine et qui en fait la nie dans toute sa puissance, sa beauté, sa simplicité naturelle. Une structure inhumaine finalement, où notre bébé, attendu pendant 9 mois (dans la plupart des cas), se fait manipuler dans tous les sens par des inconnus revêtus de blanc, tout froids, et sans aucune justification médicale avérée (prenez le temps de vous pencher sur les études statistiques concernant les naissances à la maison, dans des hôpitaux physio ou encore des maisons de naissance ; les parents ont le droit de refuser ce genre de manip). Voir notre article : Les limites des accouchements modernisés (ou médicalisés)

Demandons-nous : notre bébé préférerait être en peau-à-peau en train de téter sa mère quand il en a besoin, ou bien être examiné, nu, sur une table glaciale par un inconnu qui ne lui sourit même pas ? … franchement ?

Le séparatisme, c’est par la suite l’impérative inscription à la crèche, chez une « nounou », ou encore dans un « jardin d’enfant » ; et, plus tard, à l’école bien sûr – autant de leurres. Une « gardienne », aussi dévouée soit-elle, ne remplacera jamais un parent dans le cœur d’un enfant – tout au plus parviendra-t-elle à l’apaiser (ce qui, on en convient, est déjà (et hélas) super dans certains cas). L’enfant n’est pas encore né qu’il doit déjà être gardé … non mais – sérieusement ? … Perso, j’ai toujours trouvé ça sidérant. Tout ça pour quoi ? cette souffrance, cette frustration dès le départ, POUR QUOI ? POUR QUI ? Pour le séparatisme, pilier indispensable au bon fonctionnement de nos cultures occidentales.

Le séparatisme, inculqué dès le début de la vie, afin de former d’entrée de jeu des écoliers disciplinés, puis ensuite des travailleurs dociles, qui passeront leur vie dans le rang, à servir sans se poser de question un sacro-saint pouvoir patriarcal ancré en nous jusqu’à la moelle – et pourtant, c’est pas faute d’avoir fait une Révolution…

Quand le séparatisme se prend en pleine face le confinement – le séparatisme à l’épreuve du « vivre enfermés tous ensemble »

Des siècles que ce conditionnement rôdé comme une pendule s’engraine (et nous gangrène) au fil des générations. Puis là d’un coup, BIM, un couac un peu moins minime que les quelques-uns que l’Histoire aura plus ou moins retenus. Un mot d’un coup vient s’imposer à nous, dans notre quotidien, et il bouleverse tous nos acquis – con-fi-ne-ment.

Contrairement à ce qui nous a toujours été demandé, inculqué, imposé pour certains, refusé par d’autres, on nous demande de rester chez nous, wao ça c’est nouveau ! rester chez nous, avec nos enfants. Si quelques-uns s’en réjouissent, la majorité râle, s’insurge, brave même les interdits parfois. On imagine sans peine et avec effroi que beaucoup en profitent pour étaler leur propre souffrance sous forme de maltraitances diverses et variées – un débat urgentissime que néanmoins nous n’aborderons pas dans cet article. Voir notre article : 9 raisons pour lesquelles il est difficile de conserver au quotidien un accompagnement respectueux (posture parentale sans VEO -Violences éducatives Ordinaires-)

Ici, nous voulons partager à propos du non-séparatisme : il ne s’agit pas d’une opinion en fait, mais plutôt d’une réflexion logique. Cela implique de prendre le temps de réfléchir à notre statut de mammifère, et à ce que cela induit comme conséquences naturelles dans notre façon de vivre – la Nature, la grande oubliée justement, de la pensée séparatiste.

Le confinement, c’est en effet l’occasion de se tourner vers nos enfants, de prendre le temps de les regarder et non plus de seulement les voir. C’est l’occasion de prendre conscience qu’ils ne sont pas des acquis parmi nos autres possessions, qu’ils ne font pas juste partie de notre décor quotidien, non ! ils sont des êtres bien vivants, des personnes avec des besoins qui leur sont propres – comprenez : qui ne sont pas les nôtres, et n’ont pas à l’être (c’est le danger de la parentisation : poser sur les épaules de nos enfants des rôles qui nous appartiennent et ne doivent surtout pas devenir les leurs).

On attend toujours la reconnaissance de nos amies, de nos collègues, de plein de gens que l’on connaît plus ou moins, alors que celle que nous devrions vraiment attendre, la seule qui compte vraiment, c’est celle de nos enfants. C’est à eux que nous devons vraiment plaire. Prenons le temps de nous demander à quoi sert vraiment le reste. A la fin de notre vie, de quoi se souviendra-t-on ? qu’est-ce qui aura le plus de valeur à nos yeux ? les noms de nos collègues, de nos patrons, il y a fort à parier qu’on ne s’en souviendra même pas en fait.

Alors vraiment, profitons de ce temps de confinement pour en tirer du meilleur :

posons-nous, pausons-nous et ouvrons les yeux sur ce (ceux) qui compte vraiment : nos enfants.

Mammifères, dispositions naturelles et non-séparatisme

Le non-séparatisme, c’est avoir la volonté et faire le choix de laisser s’exprimer nos instincts parentaux, cet Amour inconditionnel, cette force intérieure naturelle qui nous dit qu’il ne faut pas écouter belle-maman qui dit qu’il faut laisser bébé pleurer, ne serait-ce qu’un quart de seconde. C’est cette force intérieure qui nous pousse à ne pas le poser mais au contraire à nous pauser : le garder dans les bras des parents (ou ceux de la grande sœur, de la mamie, bref : ne pas le laisser seul dans son impuissance de nouveau-né dépendant). C’est cette force intérieure qui dit non à toute forme de garde, qui pousse des familles à faire le choix de l’instruction homemade plutôt que la scolarisation, etc.

Le non-séparatisme, quand on y réfléchit, c’est quand on se laisse aller à vivre naturellement, tels que le faisaient nos (très) lointains ancêtres, tels que le font encore certaines tribus disséminées çà et là sur la planète. C’est vivre en suivant les codes non-écrits de la Nature, comme tous les autres mammifères. C’est vivre au naturel, sans se laisser saborder par les injonctions dictées par nos conditionnements ancestraux. C’est laisser libre cours au maternage proximal.

Un peu de neurobiologie

Recevoir suffisamment d’Amour inconditionnel est LE besoin de base du nouveau-né et du jeune enfant. Bien sûr, il a aussi des besoins primaires (alimentation, soins d’hygiène, sommeil).

Mais, les études de renommée mondiale menées dans des orphelinats roumains (et nombre d’autres études similaires moins publicisées) ont clairement montré que les soins apportés sans marque d’affection ne suffisent pas.

Chez le fœtus, le bébé puis le jeune enfant, le cerveau est en pleine maturation. Le moindre traumatisme, dont la privation d’affection, modifie les réglages cérébraux de façon permanente, ou empêche certains développements essentiels de se produire. Cela crée également des lésions cérébrales irréparables qui se traduiront à l’âge adulte par divers troubles ou maladies chroniques, des addictions, des comportements déviants socialement inadaptés, de la dépression, des pulsions suicidaires ou criminelles, etc – combien sommes-nous aujourd’hui dans le monde à en souffrir ?

Recevoir suffisamment d’Amour inconditionnel. Cela a été prouvé et archi prouvé, sans exception, sans équivoque possible : les bébés et jeunes enfants privés d’Amour dans leurs premiers mois et/ou leurs premières années, tombent malades, ne grandissent pas correctement, voire meurent. C’est un point commun à tous les petits mammifères : sans soin, laissé à l’abandon, livré à lui-même, le petit mammifère, qu’il soit humain, souris, dauphin ou autre, n’a aucune chance.

A contrario, plus un enfant est aimé, plus il sera apte par la suite à affronter ce que la vie lui réserve. En effet, la décharge dans le cerveau d’hormones positives liées au bonheur renforce tout l’organisme – développement des réseaux neuronaux et du système immunitaire n’en sont que deux exemples.

Nous sommes à peine guéris de nos propres blessures infantiles, que l’on se retrouve confronté à une situation sans précédent terriblement exigeante. Il faut tout gérer, c’est encore pire que d’habitude : télétravail, continuité pédagogique, disputes intra-familiales, accompagnement et occupation des enfants, etc.

Il est très difficile pour un parent qui ne s’est lui-même pas assez senti aimé dans son enfance de donner les preuves d’amour nécessaires à son propre enfant, mais ça se soigne ! Alors pourquoi ne pas profiter pleinement de ce temps qui nous est offert pour nous entraîner ?

Posons-nous, pausons-nous et ouvrons les yeux sur ce (ceux) qui compte vraiment : nos enfants. Les connaissons-nous vraiment ? sommes-nous conscients de et ouverts à leurs besoins ?

Le lien d’Amour inconditionnel – comment on fait ?

En cette période de confinement, beaucoup nous enjoignent à nous re(con)centrer sur l’essentiel. Beaucoup parlent de la Nature. Moins nombreux sont ceux qui parlent des enfants. Et pourtant, cela va de pair.

Pour construire ou entretenir le lien d’Amour inconditionnel, inutile de mettre en œuvre une foule d’activités sophistiquées. La réponse n’est pas sur Pinterest ou Instagram, mais dans nos cœurs. C’est assez simple en fait : il suffit de vivre avec nos enfants, et non pas à côté d’eux.

Oui, mais et le télétravail ? pas de panique !

D’abord, faisons confiance à nos enfants : ils ont bien plus de capacités que ce que nous pensons. Ensuite, lorsque l’enfant se sent pleinement accueilli, entendu, aimé, parce qu’il est inclus dans la vie de ses parents, parce qu’il n’en est plus un des éléments, mais l’élément central, il trouvera en cette sécurité affective la force de passer du temps, en autonomie, plongé dans son télétravail à lui : le jeu.

Accueillir l’enfant dans notre vie, lui ouvrir les portes de notre univers, est aussi important que le fait que nous entrions dans sa vie, et son univers. C’est une marque d’Amour inconditionnel, et de respect. C’est l’accepter tel qu’il est, dans tout son être, avec toutes ses particularités. C’est lui faire entièrement confiance. Les enfants ont un besoin physiologique de ces preuves. Sans cela, ils ne peuvent s’épanouir ni grandir de manière optimale. Ce manque en revanche, sera à l’origine de nombreux troubles et/ou pathologies qui se développeront ou persisteront à l’âge adulte.

Concrètement, pendant le confinement, de quoi nos enfants ont-ils le plus besoin ?

  • Amour inconditionnel
  • Sécurité
  • Écoute empathique
  • Sincérité
  • Remplir leurs besoins sociaux et émotionnels

Notre rôle de parent nous donne la responsabilité de faire preuve de courage dans l’adversité, de faire appel à nos ressources naturelles créatrices pour -inventer notre quotidien – oui, nous avons tous ces ressources en nous. Il faut peut-être aller les chercher, parce qu’elles ont souvent été enfouies sous la couche des exigences et injonctions sociétales/scolaires/familiales. Mais c’est une disposition naturelle qui ne demande qu’à se rallumer en chacun de nous. De plus, cela permet de booster notre estime de soi, ce qui par enchaînement apportera des hormones positives, qui contribueront à renforcer notre système immunitaire et, par effet de cascade, à faire de même pour nos enfants.

Ce qui va s’imprimer en nos enfants, ce qu’ils retiendront de cette expérience, c’est notre capacité à gérer la crise, à nous adapter : notre degré de résilience.

Savoir si l’on va faire un stock inouï de papier toilette, ou bien si on va se mettre à coudre des lingettes lavables en recyclant du linge qui allait être jeté. Savoir si on va passer notre temps confiné dans le confinement (en dialogue solitaire avec nos angoisses), ou si on va prendre le temps de passer du temps de qualité avec eux.

Savoir si on va, selon les cas propres à chacun, faire ce qu’il faut pour renouer le lien, aller à la rencontre de nos enfants, apprendre à les connaître, à communiquer avec eux, et puis à entretenir ce lien, …

Ce qui importe pour eux en ce moment, ce n’est certainement pas la continuité pédagogique. D’ailleurs, cette association stress + apprentissages aura ultérieurement des conséquences nocives sur lesquelles l’Éducation Nationale ferait bien de se pencher.

Ce qui importe pour les enfants en ces temps super angoissés, c’est de se sentir en sécurité. Cette sécurité, ce sont leurs parents, leur figure d’attachement qui vont la leur apporter. Pour qu’un enfant se sente en sécurité, il n’y a qu’une solution : il faut qu’il se sente aimé. Inconditionnellement. Qu’il sache que, quoiqu’il arrive, ses parents le protègeront.

Il est donc impératif de ne rien faire qui vienne endommager ou ruiner le lien d’Amour inconditionnel, mais au contraire de tout faire pour maintenir et nourrir ce lien, afin qu’il affronte la rudesse de nos quotidiens confinés. Pour ce faire, il peut être opportun de revoir les priorités de notre cercle familial, de se créer de nouveaux rituels, de laisser tomber les barrières, de nous laisser aller au jeu, de lâcher prise. La plasticité cérébrale de l’enfant fait qu’il s’adaptera rapidement aux changements, tant que ceux-ci sont pratiqués avec Amour et dans le respect de son être et de ses besoins : tant que ces changements ne lui sont pas imposés par un adulte qui ne pensera qu’à son propre bien-être.

Concernant la situation de pandémie en elle-même, il est important de ne pas leur mentir, et de ne rien leur cacher : un enfant arrivera toujours à s’imaginer bien pire que la réalité. Il ne faut pas hésiter à leur dire la vérité, avec des mots qu’ils comprennent, tout en les rassurant – en insistant par exemple sur toutes les mesures de sécurité que prend votre famille, ainsi que sur les nouvelles positives (oui, il y en a). Surtout, il est important de veiller à ce qu’ils ne sombrent pas dans la psychose ambiante, véhiculée et entretenue par les médias.

Tout s’imbrique. Le nouveau-né mal-aimé a appris à ne pas écouter sa vraie nature, ce qui le rend inapte à être à son tour à l’écoute de la Nature au sens large – et donc, irrespectueux. Un enfant qui n’aura pas été suffisamment aimé, qui n’aura pas fait l’objet de suffisamment d’attention et de soins, reproduira les mêmes schémas pour tout le reste : son ou sa conjoint.e, ses propres enfants, la Nature qui l’entoure. En ne prenant pas soin de la Nature humaine, en ne l’aimant pas de manière inconditionnelle, on contribue à favoriser la dégradation perpétuelle et indifférente de l’intégralité de la vie sur la planète.

Reprenons donc le temps de jouer en famille, sans que rien ne vienne nous distraire de ce moment de partage. Reprenons le temps de nous voir, de nous écouter, d’entendre et de répondre à nos besoins et nos envies.

Laissons le temps aux enfants de vivre leur vie d’enfant en toute liberté, sans les guider, sans leur imposer nos points de vue, notre propre insécurité ou notre propre histoire infantile – simplement, accompagnons-les. Soyons là, avec eux.

Laissons-leur le temps de se découvrir, en prenant temps le découvrir le monde autour d’eux. Laissons-leur le temps d’apprendre à se connaître, à nous connaître aussi : ne plus juste être des humains qui se croisent, peinant chaque week-end à recréer le lien. Donnons-nous les pouvoirs de toujours maintenir ce lien, permettons-lui de vivre pleinement, et de s’épanouir au quotidien.


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